Aston Martin "meilleur des autres", vraiment ?
Hier à 10:09 AM
Aston Martin F1 revendique le statut de futur grand de la Formule 1 en raison de l'ambition affichée par son patron Lawrence Stroll, illustrée par le transfert de l'ingénieur Adrian Newey l'été dernier.
Le team britannique s'est considérablement renforcé et Fernando Alonso reste une valeur sûre du peloton, comme il l'a encore démontré à Abou Dhabi en se hissant en Q3 et dans les points au volant d'une monoplace perfectible, mais on peut s'interroger sur les perpectives à court et même moyen terme.
Repartir de zéro
"Ces performances sont importantes pour finir sur une note positive avec des points au Qatar et à Abou Dhabi, analyse le Matador. C’est mérité pour l’équipe qui n’a jamais arrêté de travailler afin d'extraire le maximum de la voiture. Il y a eu de l’action dans cette course, mais je suis prêt à passer à 2025 en repartant de zéro avec ce qu’on a appris cette année."
Force est de constater que même en se classant cinquième du championnat constructeurs, les verts ont intrinsèquement rétrogradé en ne comptabilisant que 94 points cette saison alors que leur total s'élevait à... 280 points l'an passé. Ce dimanche, Alonso a terminé derrière une Alpine et une Haas qui étaient loin derrière en 2023, deux équipes qui pourraient contester la position d'Aston Martin à l'avenir.
A quand l'effet Newey ?
"Nous avons recontré des difficultés cette saison, plus que l’an dernier, concède Fernando. L’écurie a plutôt bien répondu à cette adversité et à ces défis. Ce week-end en a été un bon exemple : nous n'étions pas contents de la voiture mais nous ne l’avons pas accepté et nous avons trouvé de la performance car on n’a jamais renoncé."
Si Newey sera officiellement en poste au mois de mars, nul doute qu'il a déjà travaillé sur la prochaine monoplace même si l'essentiel de ses préoccupations reposent sur la future réglementation de 2026.
La touche magique de l'ingénieur vedette pourrait donc ne se concrétiser que dans deux ans, après une autre saison de transition. Alonso aura alors 45 ans, une date de péremption ? Wait and see...