Avec Lewis Hamilton, Mercedes perd « la phobie de la défaite »

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L'aventure de Lewis Hamilton avec Mercedes est désormais terminée. Après onze saisons passées ensemble, et six titres Pilotes décrochés, le pilote de 39 ans (40 ans janvier prochain) relèvera un nouveau défi. L'an prochain, le Britannique mettra toute son expérience au service de Ferrari. Poursuivant son rêve de décrocher un huitième titre mondial.

Ce départ va naturellement créer un vide chez Mercedes, qui se payait les services du champion du monde depuis onze ans. Andrew Shovlin, ingénieur phare de l'écurie de Brackley, estime que Mercedes perdra bien plus qu'un pilote.

Hamilton, le moteur de Mercedes

Interrogé à ce sujet, le responsable de l'ingénierie côté piste assure que c'est toute l'éthique de travail du Britannique qui manquera à l'équipe. Au-delà biensûr de son savoir-faire derrière le volant de sa monoplace.

« Il n'y a pas d'autres pilotes comme lui. Vous pourriez certainement dire qu'il est unique. Du moins de ce point de vue,convient Shovlin. C'est amusant de travailler avec lui. Il est engagé dans le succès, comme nous le sommes tous. Et dans une équipe, c'est ce que vous demanderiez à tout le monde. »

« Mais Lewis a sa vision des choses. C'est presque comme une phobie de la défaite qui anime son éthique de travail, poursuit-il. Et c'est génial, parce que lorsque vous travaillez avec un pilote qui apporte cela à l'équipe, il vous pousse sans cesse. Il veut tout le temps s'améliorer. Et cela apporte beaucoup d'énergie à l'équipe. »

Un niveau d'exigence inégalé

Une éthique de travail que Shovlin n'envisage visiblement pas de retrouver de sitôt avec le futur line-up de Mercedes. Un duo de pilotes composé de George Russell et Andrea Kimi Antonelli.

« C'est le seul conducteur auquel je peux penser avec qui j'ai travaillé là où cela se manifeste à un tel degré. Aucun bon conducteur n'aime perdre. Ils détestent tous ça. C'est absolument standard. C'est le travail et l'inquiétude qui se déclenchent au sein de Lewis, qui, je pense, le distingue de la plupart des autres » conclut le Britannique.

L'inquiétude de l'ingénieur pourrait se traduire par le fait qu'il s'agira de la première saison de Mercedes sans un champion du monde dans ses rangs. Pour rappel, Hamilton était déjà titré lors de son arrivée en 2013. Avant ça, la marque allemande pouvait compter sur un certain Michael Schumacher. Septuple champion du monde allemand qui devait certainement transmettre à ses troupes la soif de victoire qu'il évoque.

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