
Carlos Sainz ignore ce que vaut vraiment la Williams

Hier à 11:42 AM
Le pilote espagnol se prépare à faire ses débuts avec Williams lors du Grand Prix d'Australie, première manche de la saison 2025 de Formule 1, mais il admet qu’il est encore dans l'expectative avec sa nouvelle monoplace, la FW47. Sur le papier, l’adaptation de Sainz chez Williams a bien commencé : la FW47 semble être une nette amélioration par rapport aux précédentes monoplaces de Grove, mais avec seulement une journée et demie d’essais, le pilote espagnol n’a pas pu tout tester. Interrogé sur la comparaison avec ses anciennes voitures, il est resté vague car le vrai défi pour Sainz réside dans la recherche des derniers dixièmes face à la concurrence. “Il n’y a jamais de bonne ou de mauvaise voiture, estime Carlos. C’est juste une question de compromis à gérer. Certaines choses viennent naturellement, d’autres demandent du travail." "En poussant à Sakhir, je ne savais pas où trouver les deux derniers dixièmes, analyse-t-il. Je vais débuter les premières courses sans savoir exactement où se situe le dernier carat en performance de la voiture.” Sainz, qui a signé un beau contrat à Grove, n’est pas le seul à rencontrer cette difficulté. Avec de nombreux changements de pilotes cette saison, peu de concurrents ont eu le temps de s’adapter pleinement à leurs nouvelles équipes. L'Espagnol souligne un problème récurrent en F1 moderne : les essais hivernaux sont trop courts. “Un jour et demi, ce n’est pas suffisant pour comprendre une nouvelle voiture, regrette Sainz. Cinq ou six équipes sont regroupées en deux ou trois dixièmes. C’est la même chose pour Lewis Hamilton et Kimi Antonelli, qui découvrent aussi une nouvelle voiture.” Il propose même d’échanger du temps en simulateur contre plus de roulage réel, une idée qui pourrait aider les pilotes à mieux maîtriser leur monoplace : avec des écuries aussi regroupées en termes de performance, chaque détail compte. Alors que Williams espère un retour au sommet sous la direction du tam principal James Vowles (à gauche sur la photo ci-dessus avec son pilote), Sainz sait qu’il doit accélérer son apprentissage : “Changer d’équipe signifie qu’il faut un temps d’adaptation, concède-t-il. C’est normal.” Melbourne ne sera donc pas qu’un simple Grand Prix d’ouverture, mais un véritable test pour Sainz et Williams. La performance en qualification et la gestion de la course seront cruciales pour voir si l’Espagnol a déjà trouvé les clés de sa FW47… ou s’il devra encore tâtonner avant d’exploiter tout le potentiel de sa voiture.Des incertitudes demeurent
Sainz : des essais trop limités pour s’adapter
L’enjeu de Melbourne : première grande révélation