Fernando Alonso en souffrance... pour les victimes de Valence
Hier à 08:12 AM
Le Matador faisait la grimace au moment de s'extraire de son cockpit après la course, tordu de douleurs en raison des bosses d'Interlagos et du phénomène de "maroquinage" réapparu sur plusieurs monoplaces récemment.
Déjà auteur d'un rare accident aux qualifications, Alonso avait pointé le doigt le revêtement bosselé qui avait tendance à déséquilibrer sa voiture au freinage.
Pendant le Grand Prix à la radio, il a indiqué vouloir terminer l'épreuve uniquement pour remercier les mécaniciens qui avaient été mis à rude épreuve tout au long du week-end.
Un calvaire sur les bosses
"Dans l’ensemble, ce fut une journée difficile aujourd’hui, concédait Fernando. Nous avons dû changer quelques composants après l’accident en qualifications, ce qui a ralenti un peu la voiture. Nous avons également eu un problème de freins après le restart."
"La voiture a vraiment rebondi dans la deuxième moitié de la course, déplorait-il. Dans d’autres circonstances, je me serais arrêté mais les mécaniciens ont fait un excellent travail pour préparer l'auto après l’accident."
En pensée avec Valence
"Mais ma douleur n'était rien à côté des souffrances de mes compatriotes victimes des inondations à Valence, ajoutait-il le regard grave. Ce qui s'est passé là-bas est terrible et je ne vais pas m'étendre sur mon mal de dos dans ces circonstances dramatiques."
L'autre Aston Martin de Lance Stroll n'a même pas pris le départ après une glissade dans le tour de formation qui s'est achevée dans le bac à sable, provoquant un report du début de la course.
Stroll passager
"C’était vraiment étrange, je soupçonne un souci lors du remontage de la voiture après mon crash aux essais, regrettait le Canadien. J’ai eu l’impression d’avoir eu une panne de freins car dès que j’ai touché la pédale, l’essieu arrière s’est bloqué et je me suis retrouvé passager."
"J’étais coincé dans le gravier et ma course était terminée, concluait-il. C’est vraiment dommage car sur une course humide comme aujourd’hui, tout est possible, mais nous n’avons pas pu saisir ces opportunités."