McLaren s'interroge sur ses problèmes de freins
Hier à 10:01 AM
McLaren avait tout pour porter un coup fort à Red Bull au Brésil, alors que les deux monoplaces du Taureau Rouge n'ont pas passé la Q2. En course, la RB20 de Max Verstappen semblait toutefois être équipée d'un réacteur, tant le champion du monde a effacé ses adversaires avec facilité entre les gouttes.
Aidé par l'interruption de la course, suite à la sortie de piste de Franco Colapinto, le Néerlandais s'est retrouvé en tête de l'épreuve avec l'opportunité de chausser des pneus neufs pendant la neutralisation au drapeau rouge.
Une fois les pilotes relancés, Lando Norris a commis plusieurs écarts et est sorti quelques fois de la piste. Le Britannique a reconnu ses erreurs après la course, mais son équipe s'interroge. Alors que ses pilotes ont éprouvé quelques difficultés à freiner dans des conditions de pluie tout au long du week-end à Sao Paulo, Andrea Stella pousse son analyse un peu plus loin.
Les pilotes excusés
Pour le patron de Woking, des éléments techniques de la MCL38 sont à l'origine de ces blocages au freinage.
« Lorsque nous bloquons les roues comme nous l'avons fait aujourd'hui, je ne regarde pas du côté du pilote, explique le team principal. Je cherche à savoir pourquoi la voiture continue à bloquer les roues avant dans des conditions comme celles-ci. Je ne pense pas que la pression sur la pédale ait été un facteur significatif. »
« Nous avons eu des difficultés avec les blocages tout au long du week-end dans des conditions humides, poursuit-il. Et avec les deux pilotes. Je pense que du point de vue de la voiture, c'est aussi quelque chose que nous devons examiner. »
McLaren au charbon avant Las Vegas
L'ingénieur n'a pas souhaité livrer plus de détails sur le problème auquel il pense, par crainte de divulguer des informations sur la conception des pièces concernées. Il semble toutefois que ces soucis rencontrés soient avérés et que l'équipe sache déjà comment en venir à bout.
« Nous allons assurément nous pencher sur cette question. Il semble que ce phénomène apparaisse dans certaines conditions, ajoute encore Andrea Stella. Je ne peux pas vraiment commenter au risque de divulguer des informations sur la propriété intellectuelle. Mais c'est un peu imprévisible. Et pour les pilotes, il est également difficile de s'adapter d'un tour à l'autre. »
« On en revient simplement à une question d'imprévisibilité. Je dirais qu'il s'agit d'une opportunité technique pour l'équipe plutôt que de quelque chose sur lequel les pilotes doivent s'interroger » conclut le manager italien.
