Fred Vasseur regrette une anomalie ponctuelle

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Vasseur a reconnu une stratégie « trop agressive » de la part de l’écurie concernant la gestion du poids et de l’usure du fond plat à Shanghaï.

Les voitures de Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont été exclues pour des infractions techniques, respectivement pour un poids en dessous de la limite et une planche trop usée sur la monoplace de Hamilton.

« Ferrari ne cherchait pas à tricher, assure le manager français dans une interview à L'Equipe. C’était une anomalie ponctuelle, pas une violation flagrante. »

Hamilton star médiatique

En parallèle, certains critiques visent Ferrari pour avoir alimenté une « hype » autour de Lewis Hamilton, alors que les résultats ne sont pas (encore) au rendez-vous malgré la victoire du Britannique dans le Sprint du Grand Prix de Chine. Vasseur, lui, dément toute exagération de la part du team.

« Les gens disent ‘Ah, vous avez fait beaucoup de bruit autour de Lewis cet hiver’, observe-t-il. Mais non. C’est la presse qui a fait tout ce bruit. Nous, on a juste pris une photo. Pas d’interview. Même pas de lancement à Maranello. »

Leclerc dans l’ombre

Quant à Charles Leclerc, qui semble relégué au second plan médiatiquement, Vasseur y voit finalement une opportunité :

« Il est moins exposé, c’est vrai. Mais ça lui donne plus de temps pour lui, pour travailler avec ses ingénieurs, nuance le boss. Il peut se consacrer pleinement à l’objectif sportif. Il y aura peut-être un peu de frustration ou de jalousie, mais Charles est assez intelligent pour en voir le côté positif. »

No comment sur Lawson

Enfin, le patron de Ferrari a soigneusement évité de critiquer Red Bull après leur décision de renvoyer Liam Lawson au bout de seulement deux Grands Prix. Bien qu’il soit un fin connaisseur du développement des jeunes talents – ayant notamment accompagné Lewis Hamilton dans ses débuts – Vasseur a préféré la retenue lorsqu’il a été interrogé sur cette décision controversée.

« C’est une histoire typiquement Red Bull, tranche-t-il. Mais on n’a aucune idée de la complexité des processus internes d’une équipe. Il pourrait y avoir des milliards de raisons, connues uniquement du management et du pilote. Et parfois le pilote ne les connaît pas toutes lui-même... »

Entre gestion diplomatique des polémiques chez Red Bull, désillusion technique à Shanghai et équilibre délicat entre ses deux pilotes vedettes, Frédéric Vasseur navigue avec prudence, gardant le cap sur la saison longue et imprévisible qui l’attend avec Ferrari.

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