Gabriel Bortoleto n'hésite pas à égratigner Helmut Marko

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Le Brésilien, double champion en Formule 3 en 2023 et en Formule 2 en 2024, ne s’est pas laissé déstabiliser par cette évaluation du mentor de la filière Red Bull et préfère se concentrer sur ses performances en piste.

« Je m’en fiche, a-t-il déclaré. J’adore les défis. Helmut a mis beaucoup de talents en F1, mais aussi des pilotes qui n’auraient pas dû y être. Il a eu raison et tort. J’espère lui prouver qu’il a tort cette fois. »

Donner tort à Marko

Bortoleto sait que seule la compétition pourra changer l’opinion de Marko : c'est sur la piste qu'il devra faire taire les critiques, même si sa tâche sera ardue cette année.

« Rien de ce que je dirai maintenant ne modifiera son avis, seuls mes résultats le feront, reconnaît-il. J’espère qu’il l’admettra quand je lui aurai prouvé qu’il se trompe. » Il a également rappelé qu’il avait battu des pilotes issus du programme Red Bull dans les catégories juniors. « J’ai gagné en F3 et en F2 contre les pilotes Red Bull qu’il soutient, donc tant mieux pour moi. »

Le soutien d'Alonso

De son côté, Fernando Alonso, qui accompagne Bortoleto via son groupe A14 Management, a salué son engagement et son professionnalisme. « Depuis le premier jour, Gabriel a travaillé dur pour réaliser ses rêves, souligne l'Espagnol. Chaque course était préparée avec maturité. Il mérite d’être en Formule 1 et j’espère qu’il y fera une longue et belle carrière. »

Alonso n’a pas hésité à le désigner comme le meilleur rookie de cette génération. « Il y a plusieurs débutants cette année, et il est le meilleur d’entre eux, assure-t-il. Peut-être que sa voiture ne lui permet pas encore de le montrer, mais il ne faut pas oublier ce qu’il a déjà accompli. »

Prouver sa valeur

Alors que Sauber ne joue pas les premiers rôles, Bortoleto devra faire preuve de résilience. Son premier Grand Prix à Melbourne sera l’occasion de commencer à prouver sa valeur et, peut-être, de faire changer d’avis Helmut Marko.

Pour le Brésilien, une seule chose compte : « Ce ne sont pas les mots, mais les résultats qui écriront mon histoire en Formule 1. »

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