La gestion de la course en question au Qatar

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Le nouveau directeur de course Rui Marques a vécu des débuts mouvementés lors du dernier Grand Prix du Qatar une semaine après sa prise en fonction à la place de Niels Wittich, écarté avant même la fin du championnat.

Cumulant son rôle pour les courses de Formule 2 et de F1 Academy, l'officiel portugais n'a pas été gâté par les événements de l'épreuve en F1 marquée par un incident insolite quand une monoplace a perdu un rétroviseur sur la piste.

Décision tardive

Pas suffisant pour neutraliser le Grand Prix, mais l'apparition de débris qui ont provoqué des crevaisons quand les voitures sont passées dessus a contraint la direction de course à finalement faire appel à la voiture de sécurité.

Un communiqué officiel de la FIA explique le fondement des décisions qui ont fait polémique, notamment la première : pourquoi ce rétroviseur tombé de la F1 d’Alex Albon n’a-t-il pas été récupéré plus tôt ?

"La pratique normale est de ne pas déployer la voiture de sécurité s’il y a une petite quantité de débris située hors de la trajectoire de course, précise le document. Les nombreux débris après qu’une voiture (Bottas) a heurté le rétroviseur et les crevaisons qui se sont produites peu de temps après ont forcé la décision d’utiliser la voiture de sécurité."

Révision possible

"Une Virtuelle Safety Car (VSC) n’aurait pas été une solution, car les voitures restent dispersées et il n’y a pas suffisamment de temps pour qu’un commissaire de piste puisse dégager les débris, souligne-t-on. La FIA révise constamment ses méthodes ainsi que ses processus et analysera plus en détail ce scénario spécifique, puis en discutera avec les équipes afin de voir si, à l’avenir, une autre ligne de conduite doit être adoptée."

Par ailleurs, en ce qui concerne la lourde pénalité infligée à Lando Norris (un "stop and go" de 10 secondes), la FIA a noté que : "La pénalité était conforme aux directives sur les pénalités diffusées aux équipes le 19 février 2024 : une infraction au double drapeau jaune est considérée comme une atteinte grave à la sécurité, c’est pourquoi de telles infractions entraînent une sanction aussi sévère."

Un dysfonctionnement technique

Enfin, il est apparu que les feux de la voiture de sécurité ont mal fonctionné pendant la course.

"Pendant la deuxième intervention de la voiture de sécurité, les feux ont mal fonctionné, confirme la FIA. Toutes les équipes ont été informées verbalement du retrait de la voiture de sécurité et le redémarrage a donc eu lieu normalement.Bien que la raison du dysfonctionnement ait été identifiée et résolue, par mesure de précaution, la voiture de sécurité a été échangée à temps pour son troisième déploiement."

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