Le président de la FIA s'attaque au Grand Prix de Grande-Bretagne
Hier à 10:01 AM
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, est loin de faire l'unanimité dans le paddock. Souvent en guerre contre différents acteurs du monde de la Formule 1, il enchaîne les polémiques.
Durant la dernière campagne, c'est contre les pilotes que le président de l'instance dirigeante du sport automobile s'est dressé. Alors qu'il souhaitait réglementer les tenues et le langage en conférence de presse, ces derniers ne se sont pas laissé faire.
Si l'année 2025 commence à peine, il s'est déjà fait de nouveaux ennemis. C'est cette fois contre les médias britanniques que s'insurge l'Émirati. Souvent critiqué par la presse anglophone, Ben Sulayem est sorti du silence devant les médias présents sur le Dakar, en Arabie Saoudite, pour leur répondre.
Ben Sulayem répond aux critiques
« Trois ans de critiques contre moi. Est-ce que je m'en soucie ? Ai-je été élu pour écouter les médias ? Non, rejette MBS. J'aime les bons médias. Les médias positifs, et peut-être que je fais des erreurs, mais vous pouvez venir me critiquer de manière objective. »
Si le principal intéressé n'a pas mentionné les raisons de cette sortie, il a enchaîné en laissant comprendre qu'il était agacé du manque de reconnaissance envers les pays du Moyen-Orient, malgré leur intérêt grandissant pour le sport automobile.
« C'est injuste, poursuit-il. Mais le monde est injuste. L'Arabie Saoudite a beaucoup réinvesti. Vous regardez certains médias britanniques et ils vont contre l'Arabie Saoudite ou contre moi. »
Le Grand Prix de Grande-Bretagne ciblé
Là où ses propos interpellent davantage, c'est lorsqu'il s'attaque au Grand Prix de Grande-Bretagne, organisé chaque année sur le circuit historique de Silverstone.
« Mais une chose que je leur dirais, c'est de regarder Grand Prix de Grande-Bretagne. Est-ce le Grand Prix de Grande-Bretagne ? Non, c'est le Grand Prix Qatar Airways de Grande-Bretagne. Alors s'il vous plaît, vous supprimez le budget, supprimez la course » conclut Mohammed Ben Sulayem.
Ce sont ces derniers propos qui ne passent pas du côté de la presse britannique, alors que plusieurs médias assurent avoir demandé des explications à la FIA quant à cette sortie.
