Quand le GPS trahit : Esteban Ocon chez Williams, Alpine découvre tout par surprise
Hier à 04:03 AM
Une anecdote inattendue a récemment refait surface dans le paddock : Esteban Ocon, pilote chez Alpine, aurait été surpris en pleine visite chez Williams grâce aux données GPS de sa voiture de fonction.
Cette révélation, partagée par l'ancien directeur exécutif d'Alpine, Marcin Budkowski, montre à quel point la technologie peut parfois jouer des tours.
Une visite chez Williams révélée par un traceur GPS
Marcin Budkowski a dévoilé cette histoire lors d’une interview avec Viaplay Pologne. Alors qu’Alpine et Williams se disputaient la suprématie au classement des constructeurs, les équipes d'Alpine ont découvert qu'Esteban Ocon avait passé plusieurs heures chez Williams, une écurie concurrente.
"Esteban était à Enstone avant Silverstone, utilisant une voiture de fonction Alpine. Mais ces véhicules sont équipés de traceurs GPS, a expliqué Budkowski. Nous avons vu que sa voiture était restée garée sur le parking de Williams pendant environ cinq heures."
Cette découverte n’a pas manqué de faire des vagues en interne. Selon Budkowski, Ocon n'était probablement pas conscient que sa localisation pouvait être suivie avec autant de précision.
Un intérêt de Williams pour Ocon
James Vowles, actuel directeur de l’équipe Williams, a confirmé que la visite d’Ocon n’était pas anodine. Dans une interview pour Autosport, il a admis que Williams envisageait de recruter le Français pour les saisons 2025 ou 2026.
"Esteban est venu, non pas directement pour un siège, mais je voulais évaluer son potentiel pour les années à venir" a précisé Vowles.
Cependant, cette piste n’a pas abouti. Williams a finalement opté pour Carlos Sainz, qui a quitté Ferrari pour signer un contrat pluriannuel avec l’écurie britannique alors qu'Esteban Ocon a jeté son dévolu sur Haas pour 2025.
Une anecdote révélatrice
Cette histoire insolite met en lumière les coulisses parfois surprenantes du monde de la F1. Si la visite d’Ocon chez Williams n’a pas porté ses fruits, elle reste une illustration des dynamiques et des négociations qui se jouent en dehors des circuits. Alpine, de son côté, a sans doute pris note de l'importance de ses outils technologiques... et des limites de leur utilisation.