Mercedes proche de dépasser le plafond budgétaire en 2024

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Depuis quelques années, les équipes de Formule 1 sont soumises à des restrictions budgétaires, dans le but de rendre le sport plus compétitif, et de diminuer les inégalités entre les teams dont l'écart entre les budgets était drastique.

Cela restreint cependant la marge de manoeuvre de chacune des formations en fin de saison, en fonction des événements malheureux qui leur sont arrivés tout au long du championnat.

Mercedes proche de la limite

En 2024, Mercedes a fait face à cette situation, et a dû sacrifier quelques améliorations en fin de campagne, pour pouvoir couvrir les coûts de réparations de quelques mésaventures, tout en restant dans la limite budgétaire imposée, qui varie en fonction du nombre de rendez-vous qui composent le calendrier.

« J'aime qu'un pilote pousse et je préfère qu'il écrase la voiture, et que nous sachions ce qu'elle est capable de faire ou non, précise Toto Wolff, le team principal des Flèches d'Argent. Le plan de plafonnement des coûts est néanmoins une situation délicate. Nous avons certaines limites sur les parties où nous devons être créatifs. »

« En 2024, nous étions très proches, poursuit-il. À la fin de l'année, nous avons dû nous passer de certaines améliorations aérodynamiques, parce qu'il ne restait tout simplement plus d'argent pour produire les pièces correspondantes. »

Une bonne chose pour la F1

Le patron de l'écurie relève ensuite une série d'accidents, qui ont empêché Mercedes de pouvoir produire les améliorations qu'elle aurait souhaité acheminer sur les derniers Grands Prix.

« Kimi [Antonelli] à Monza, George [Russell] à Austin et au Mexique. À un moment donné, nous n'avons eu qu'un seul ensemble d'un certain type d'aileron, avoue encore l'Autrichien. Au Mexique, nous ne pouvions pas revenir à l'ancienne spécification aérodynamique parce qu'il n'y avait pas de pièces de rechange disponibles. Nous n'avions plus d'argent pour en produire de nouveaux en restant dans le budget imposé. »

Malgré tout, Toto Wolff ne tourne pas le dos à la réglementation, et soutient qu'il s'agit d'une excellente chose pour les équipes de Formule 1, rappelant quelques-uns des enjeux financiers et marketing auxquels sont soumis les équipes.

« Ça reste une excellente chose. C'est certain, parce que cela a rendu les équipes rentables et donc le sport durable » conclut l'Autrichien.

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