Romain Grosjean sur la sellette en IndyCar ?

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Après dix années passées en Formule 1 achevées par le terrifiant accident de Bahreïn dont il était sorti miraculeusement indemne, le pilote franco-suisse se retrouve une nouvelle fois à la croisée des chemins.

L'IndyCar lui avait ouvert les portes en 2021, d'abord dans la petite équipe Dale Coyne Racing puis au sein de la puissante structure Andretti Autosport les deux saisons suivantes.

Si la pointe de vitesse de Grosjean n'a jamais fait l'ombre d'un doute, sa régularité fait toujours cruellement défaut, comme c'était déjà le cas en F1, en commettant souvent des erreurs évitables.

Des coûts en hausse

L'an dernier, il a piloté pour l'écurie Juncos Hollinger Racing et a décroché six top 10 pour une dix-septième place finale au classement du championnat, mais les coûts engendrés par les systèmes hybrides ont explosé et le team cherche des financements extérieurs. Dans ce contexte, le contrat de Grosjean est dans la balance.

"C'est une question de budget, déplore Romain. 2024 a été probablement ma meilleure saison et je pourrais néanmoins me retrouver à pied. J'essaye de trouver des partenaires, mais rien n'est garanti à ce stade."

Les volants sont rares en IndyCar et la concurrence est rude avec les jeunes pilotes venant de la Formule 2 ou du championnat Indy NXT. Grosjean pourrait trouver refuge chez Dale Coyne, qui fut son premier employeur en 2021, mais il devra peut-être se contenter d'une présence en endurance pour Lamborghini en IMSA : il vient d'ailleurs de réaliser le meilleur chrono absolu des essais préliminaires des 24 Heures de Daytona qui se dérouleront fin janvier.

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