Verstappen, la mise au point
Hier à 05:47 PM
C'est une rumeur qui a fait trembler le paddock. Ce jeudi, le quotidien britannique Daily Mail s'est montré affirmatif concernant une offre que l'écurie Aston Martin aurait adressé à l'entourage de Max Verstappen. Alors que le quadruple champion du monde est sous contrat avec l'écurie Red Bull Racing jusqu'au terme de la saison 2028, des clauses de performance pourraient permettre au Néerlandais de s'en libérer. Conseiller du groupe autrichien concernant le sport automobile, Helmut Marko a confirmé la réalité de la situation. Ce dont Lawrence Stroll pourrait vouloir tirer parti. Après avoir attiré Adrian Newey et s'être assuré un partenariat exclusif avec Honda, actuel motoriste de l'écurie basée à Milton Keynes, le milliardaire canadien aurait fait tapis pour tenter de recruter Max Verstappen.
En effet, il serait question d'un salaire à un milliard de livres (1,2 milliard d'euros) lissé sur plusieurs années, une somme à laquelle pourrait également s'ajouter des parts dans l'écurie basée à Silverstone, à l'image du montage mis en place pour Adrian Newey. Une rumeur tellement folle qu'Aston Martin a décidé de sortir de sa réserve pour la démentir avec fermeté et de manière catégorique. Contactée par le quotidien espagnol Marca, l'écurie britannique a assuré que se lancer dans une éventuelle course à la signature de Max Verstappen n'était pas envisageable.
Verstappen sur le départ, pas forcément inimaginable
A cela vient s'ajouter le fait que Fernando Alonso et Lance Stroll sont encore sous contrat pour, au moins, les deux prochaines saisons. Manager du Néerlandais, Raymond Vermeulen a saisi l'occasion pour faire passer un message en assurant face à cette rumeur d'offre venant d'Aston Martin que « c'est super ! ». Il reste que l'idée de voir Max Verstappen sur le marché à l'horizon 2026 n'est pas une idée aussi saugrenue, même si l’intéressé a récemment assuré ne pas vouloir bouger. En effet, l'inconnue est grande concernant le niveau de performance du futur moteur que Red Bull prépare avec le soutien de la marque américaine Ford. De plus, il faudra voir si la future génération de monoplaces saura convaincre le quadruple champion du monde, qui s'était montré très critique après un passage au simulateur, durant lequel il avait dû descendre un rapport de boîte de vitesses en pleine ligne droite par souci de récupération d'énergie.
« C’est quelque chose que je devrai juger en 2026 bien sûr, pour savoir si le pilotage est toujours amusant », avait-il confié en marge du Grand Prix de Singapour face à la presse. Une autre inconnue sera l'attitude de Toto Wolff et de Mercedes, dont les deux pilotes seront en fin de contrat en 2026. Le dirigeant autrichien garde en travers de la gorge de ne pas avoir su attirer Max Verstappen il y a quasiment une décennie faute de place. Ce qui pourrait le pousser à tout tenter pour corriger le tir.
