Tesla Model S restylée : à quoi devons-nous nous attendre ?

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Lancée il y a plus de dix ans, la Model S reste une référence chez Tesla malgré son âge. Une énième évolution arrive fin 2026, avec des retouches esthétiques et techniques inspirées des Model 3 et Y. Lars Moravy, vice-président de l’ingénierie, promet du neuf sans tout changer. Voici ce qu’on peut attendre de ce lifting.

Tesla Model S : un design qui évolue sans tout bouleverser

Depuis ses débuts en 2012, la Tesla Model S a marqué les esprits avec son allure élancée et ses performances électriques inédites pour l’époque. Treize ans plus tard, elle tient toujours une place particulière dans la gamme du constructeur américain, même si son design commence à accuser le poids des années. Tesla ne semble pas pressé de la remplacer par un tout nouveau modèle, contrairement à ce que font souvent les autres marques automobiles après une décennie. À la place, la firme d’Elon Musk prépare une nouvelle mise à jour, qui s’annonce comme un énième coup de pinceau plutôt qu’une refonte totale. Lars Moravy, vice-président de l’ingénierie chez Tesla, a lâché quelques indices lors d’une interview sur le podcast Ride the Lightning. Selon lui, la Model S (et sa grande sœur, la Model X) vont recevoir un peu d’attention d’ici la fin de l’année prochaine. Pas de quoi crier au grand chambardement, mais assez pour intégrer des éléments déjà vus sur les Model 3 et Model Y restylés, les véritables stars de Tesla.

Côté look, les spéculations vont bon train. Si Tesla garde encore les infos sous le capot, des illustrateurs se sont amusés à imaginer à quoi pourrait ressembler cette Model S version 2026. Tout comme eux, nous pensons que cette version revisitée aura un visage plus tranchant avec pourquoi pas des phares LED bien mis en valeur, une calandre affinée avec probablement des prises d’air plus marquées, et une poupe modernisée grâce à une barre lumineuse traversante – un clin d’œil au style inauguré sur le Model Y cette année. Le tout agrémenté d’un diffuseur arrière qui donne un petit côté sportif à la berline. Mais au-delà de l’esthétique, une aérodynamique retravaillée, par exemple, pourrait grappiller quelques kilomètres d’autonomie supplémentaires. Avec un modèle qui affiche déjà 634 km d’autonomie en version standard (et 600 km pour la Plaid), chaque gain compte, même s’il reste modeste. Pour l’instant, rien n’est gravé dans le marbre, mais ces pistes semblent plausibles.

Qu’en est-il de l’habitacle ?

À l’intérieur, la Model S a déjà eu droit à un sacré lifting en 2022. Fini le tableau de bord à l’ancienne : place à un écran central gigantesque, un volant yoke (ce truc en forme de manche d’avion qui divise encore), et une ambiance plus épurée. Alors, que peut-on espérer pour 2026 ? Probablement pas une révolution, mais des retouches qui améliorent l’expérience sans tout remettre en question. Tesla pourrait s’inspirer de ce qu’il a fait avec le Model Y Juniper, qui a introduit des petits plus malins comme un éclairage d’ambiance ou une caméra intégrée dans le pare-chocs avant pour mieux voir ce qui se passe devant. On pourrait aussi voir des matériaux un poil plus travaillés ou des ajustements sur les sièges pour encore plus de confort. Après tout, la Model S reste une berline haut de gamme, et ses clients aiment bien sentir qu’ils en ont pour leur argent.

Sous le capot, en revanche, ne vous attendez pas à des miracles. La gamme actuelle s’articule autour de deux versions. D’un côté, la version à transmission intégrale, avec ses 634 m d’autonomie, une vitesse max de 250 km/h et un 0 à 100 km/h en 3.2 secondes. De l’autre, la Plaid, avec ses trois moteurs électriques qui développent 1 020 chevaux, une autonomie de 600 km, une pointe à 322 km/h et un 0 à 100 km/h en 2.1 secondes. Ces chiffres restent impressionnants, même en 2025, et Tesla n’a pas l’air de vouloir tout bousculer. Cela dit, des ajustements techniques ne sont pas à exclure. Les ingénieurs pourraient peaufiner la gestion de l’énergie ou optimiser les moteurs pour gagner en efficacité, sans toucher à la formule de base. La Model S Plaid, par exemple, est déjà une bête de course, mais quelques watts en plus ou une meilleure récupération d’énergie au freinage ne feraient pas de mal. Pour l’instant, c’est silence radio du côté de Tesla, et il faudra attendre les prochains mois pour avoir des infos plus concrètes.  Ce qui intrigue, c’est de voir jusqu’où Tesla ira avec cette mise à jour. Les ventes de la Model S ont ralenti face à la popularité des Model 3 et Y, largement plus accessibles. Ce lifting suffira-t-il à lui redonner un nouveau souffle, ou est-ce juste une façon de la maintenir en vie en attendant autre chose ? Les paris sont ouverts.

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