Censure étrange en F1 : Max Verstappen aurait été victime d'un floutage injustifié à Djeddah

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Max Verstappen n’a pas apprécié la pénalité de cinq secondes infligée pendant la course à Djeddah, qui était la cinquième manche du calendrier F1 2025. Mais au-delà de la sanction elle-même, c’est la façon dont sa réaction a été traitée à l’écran qui déclenche la polémique. Lorsque la décision lui a été communiquée par radio, le pilote néerlandais a répondu avec ironie : "That is really lovely". Un commentaire acide, typique de son ton sarcastique, mais parfaitement inoffensif.

Or, dans la diffusion officielle du Grand Prix, cette phrase a été partiellement masquée par un bip sonore, laissant croire qu’un juron avait été prononcé. Pourtant, les images non censurées de sa caméra embarquée révèlent que le message était clair et exempt de tout propos inapproprié.

Une censure qui interroge les fans

Ce floutage audio a rapidement attiré l’attention des observateurs et des fans, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé. D’autres pilotes, comme Lewis Hamilton en Chine, ont également vu certains de leurs échanges radio modifiés ou coupés dans les versions diffusées au public.

La Formule One Management (FOM), en charge de la retransmission mondiale, est régulièrement accusée de manipuler le contenu audio pour lisser l’image de la discipline ou orienter certaines narrations. Dans ce contexte, le cas Verstappen illustre à quel point la frontière entre censure et contrôle éditorial peut devenir floue.

Verstappen, coutumier de l’ironie… et de la marque déposée

L’expression "simply lovely" ou ses variantes font partie du langage habituel du quadruple champion du monde. Verstappen l’utilise régulièrement, souvent pour souligner avec sarcasme une situation frustrante ou absurde. Il aurait même envisagé d’en faire une signature commerciale pour une ligne de vêtements, preuve de son attachement à cette formule.

Fait notable, aucun pilote n’a jamais été sanctionné par la FIA pour des propos tenus en radio, même lorsque ceux-ci étaient clairement vulgaires. Carlos Sainz, par exemple, s’est exprimé avec un langage plus direct lors d’une conférence de presse récente sans encourir la moindre conséquence. Alors pourquoi avoir censuré un message totalement neutre de Verstappen ?

L’affaire pose une question plus large : jusqu’où peut aller le contrôle médiatique en F1 sans altérer la perception du sport et de ses protagonistes ? Verstappen, déjà habitué à ne pas mâcher ses mots, risque de ne pas rester silencieux face à cette censure perçue comme injustifiée.

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