MotoGP, Alerte : Le Grand Prix de Thaïlande serait en danger !

Aujourd'hui à 07:30 AM

Alors que vient de s'achever le Grand Prix de Thaïlande 2025, pour la première fois tenu en manche d'ouverture du Championnat, une nouvelle venue du pays en question met en péril les chances de continuer plus longtemps à Buriram. Il est normalement prévu que le tracé ouvre également la saison 2026, mais après cette échéance, l'avenir est plus que flou. Après l'Inde, le MotoGP pourrait essuyer un nouvel échec dans sa tentative de développement en Asie.

Malheureusement, la source est sérieuse. Dans un papier du Bangkok Post mis en lumière par Crash.net, on apprend que le promoteur Newin Chidchob aurait annoncé sur Facebook que son événement était en grand danger. Il aurait été informé par la plus haute instance sportive de Thaïlande que le GP n'aurait pas lieu après 2026. Selon le Bangkok Post, l'événement coûterait au gouvernement 500 000 000 de Bahts (environ 14 000 000 d'euros), mais rapporterait au moins 300 000 000 de Bahts (8 400 000 euros) rien qu'en partenariats avec diverses marques. « Mais cela permet de gagner, au total 5 000 000 de Bahts et de booster l'économie thaïlandaise » (140 000 euros) affirmait Chidchob.

สวัสดี Bangkok🇹🇭!

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— Pertamina Enduro VR46 Racing Team (@VR46RacingTeam) February 9, 2025

Le statut est un peu particulier pour certains pays asiatiques. En Thaïlande, notamment, le gouvernement qui est impliqué dans l'organisation du Grand Prix afin que tout se passe de la manière la plus sûre. Et force est de constater que le Grand Prix est un succès : sa place au calendrier lui a donné une exposition majeure, plus de 220 000 spectateurs se sont réunis sur le circuit. À l'écran, les tribunes paraissaient pleines, comme c'est le cas chaque année depuis la création de cette manche en 2018. La passion des asiatiques du sud-est n'est plus à remettre en cause.

Face à ces interrogations, la première ministre Paetongtarn Shinawatra s'est exprimée. Pour le gouvernement, rien n'est encore joué. Elle insiste sur le fait que ces interrogations ne sont pas liées à la vie politique dans laquelle Newin Chidchob est impliqué, mais bien à l'aspect économique. « Il faut considérer l'aspect économique, et voir ce que ça rapporte aux régions et au pays. Le secteur privé et le gouvernement doivent coopérer. Pour le propriétaire du circuit, c'est une autre histoire. » affirmait-elle. Le 3 mars, toujours sur sa page Facebook, « Uncle » Chidchob trouvait « rassurante » cette déclaration, affirmant que le Buriram United Football Club (dont il est également propriétaire) était prêt à soutenir le gouvernement dans cette démarche.

Que pensez-vous de cette affaire ? Le fait que la pérennité du Grand Prix de Thaïlande soit remise en question vous alerte-t-il ? Dites-le-nous en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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