MotoGP : quand le Grand Prix de Thaïlande se transforme en barbecue géant

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Le Grand Prix de Thaïlande 2025 a jeté les pilotes MotoGP dans un enfer de chaleur digne d'une forge démoniaque : 36º dans l'air, 50º sur un asphalte incandescent, 41 % d'humidité pour achever les âmes déjà à bout. Une « journée fraîche », ose-t-on plaisanter, alors que les prévisions promettaient une fournaise encore plus démente ! Ce dimanche inaugural a été un carnage, un brasier roulant où certains, à bout de forces, ont préféré lever le drapeau blanc plutôt que de finir en cendres sur leurs machines devenues des instruments de torture. Dorna, a cru dompter les éléments en avançant la date de l'échéance. Résultat ? Un désastre brûlant sur lequel il faut réfléchir avant que les pilotes ne fondent pour de bon.

Le Grand Prix de Thaïlande 2025 restera dans les mémoires comme une course éprouvante pour les pilotes MotoGP. La chaleur extrême a été un facteur déterminant, mettant à rude épreuve l’endurance physique des pilotes et soulevant des questions sur la pertinence du calendrier actuel.

Le dernier meeting de Buriram a été une véritable épreuve de survie pour les pilotes MotoGP. Avec une température ambiante de 36°C, un asphalte brûlant à 50°C et un taux d'humidité de 41%, les conditions étaient extrêmes, malgré une journée qualifiée de « fraîche » par rapport aux prévisions initiales. La chaleur était si intense que certains pilotes ont été contraints d'abandonner, incapables de supporter les conditions infernales.

Historiquement, le Grand Prix de Thaïlande a toujours été l'un des plus chauds de la saison. Pour tenter d'atténuer l'impact de la chaleur, Dorna, l'organisateur du championnat, avait décidé de déplacer la date de l'événement. Cependant, ce changement s'est révélé contre-productif. La nouvelle date, en ouverture de saison, n'a pas apporté le soulagement escompté. Au contraire, les conditions étaient si extrêmes que la question se pose désormais : ne serait-il pas préférable de revenir à l'ancienne date, en fin de saison ?

La chaleur a eu un impact dévastateur sur les pilotes. Fabio Di Giannantonio, par exemple, a dû abandonner lors de la course sprint, incapable de continuer en raison de l'abrasion causée par la chaleur. Raul Fernandez a également été contraint de se retirer avant la fin de la course longue, souffrant de brûlures causées par le contact avec les parties métalliques de sa moto. Joan Mir, qui réalisait pourtant l'une de ses meilleures performances depuis son arrivée chez Honda, a chuté après avoir cherché désespérément des positions moins brûlantes sur sa moto.

Le Grand Prix de Thaïlande restera une épreuve redoutée, mais aussi un test ultime de résistance et de détermination pour les pilotes

Alex Rins a montré une ampoule géante sur sa jambe gauche, causée par la chaleur excessive. « Cette course était à la limite en termes de conditions, je pense que c'était un peu extrême. Moins de tours auraient été plus supportables, et oui, 26 tours, c'était un peu limite », a déploré Fabio Quartararo, soulignant l'impact de la chaleur sur les performances et la sécurité des pilotes.

Face à ces conditions extrêmes, certains pilotes ont suggéré de réduire la distance de la course. Cependant, la direction du MotoGP a refusé de modifier le nombre de tours, et les 26 tours prévus ont été disputés. Près de 40 minutes de course sous une chaleur étouffante ont poussé les pilotes à leurs limites, tant physiquement que mentalement.

Jusqu'à présent, le Grand Prix de Thaïlande était l'une des dernières courses de la saison. En 2025, il a été placé en ouverture du calendrier, un changement qui n'a pas atténué la chaleur comme espéré. Au contraire, les conditions étaient si extrêmes qu'elles ont soulevé des questions sur la faisabilité de cette course dans son format actuel.

Le Grand Prix de Thaïlande 2025 a mis en lumière les défis posés par les conditions climatiques extrêmes. Alors que Dorna cherchait à améliorer l'expérience des pilotes et des spectateurs, le déplacement de la date n'a pas apporté les résultats escomptés. Il est désormais temps de réévaluer la position de cette course dans le calendrier et de considérer des ajustements, que ce soit en termes de date ou de format de course, pour garantir la sécurité et la compétitivité des pilotes.

En attendant, les pilotes et les équipes devront continuer à s'adapter à ces conditions extrêmes, tout en espérant que des solutions seront trouvées pour les éditions futures. En attendant, le Grand Prix de Thaïlande restera une épreuve redoutée, mais aussi un test ultime de résistance et de détermination pour les pilotes MotoGP.

 

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