Lewis Hamilton brisé par l'ère de l'effet de sol : "Je n'ai jamais autant souffert"

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Depuis l’introduction des monoplaces à effet de sol en Formule 1 en 2022, Lewis Hamilton peine à retrouver sa superbe. Le septuple champion du monde, désormais engagé avec Ferrari pour l’avenir, n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a été interrogé sur cette génération de voitures. Selon lui, aucun autre changement réglementaire ne l’a autant mis en difficulté au cours de sa carrière.

"C’est clairement la période la plus compliquée que j’aie connue" a-t-il confié. Alors que la réglementation devrait évoluer en 2026 et que les voitures devraient déjà perdre un peu de leur dépendance à l’effet de sol dès l’an prochain, Hamilton garde espoir : "Moins d’effet de sol, ce serait une bonne nouvelle. Mais à vrai dire, je ne sais rien sur la voiture de l’année prochaine, donc je n’y pense même pas."

Des sensations en berne malgré les efforts

Le pilote britannique exprime également son désarroi face à la difficulté de piloter cette Mercedes actuelle, qui semble le trahir malgré tous ses efforts. Il explique que les données ne révèlent pas d’écarts majeurs par rapport à son coéquipier, mais que la réalité en piste est tout autre.

"Je suis simplement plus lent dans les virages. En qualifications, je parviens à sortir une bonne performance, mais en course, rien ne fonctionne. J’ai beau tout essayer, la voiture refuse de coopérer."

Une déclaration lourde de sens pour un pilote réputé pour sa capacité à sublimer même les monoplaces les plus délicates.

Vers un nouveau calvaire à Miami ?

Hamilton aborde le Grand Prix de Miami, prochaine manche du calendrier F1 2025, avec une certaine appréhension. Même si des réglages différents seront testés, le Britannique reste lucide sur ses chances : "Je ne m’attends pas à un miracle. On a modifié certains paramètres, mais je dois encore voir si la voiture réagit mieux à ces ajustements. De son côté, George [Russell] et son équipe semblent avoir trouvé une voie plus efficace."

En proie au doute, le pilote de 39 ans continue de lutter pour retrouver son rythme. Et même si des rumeurs de retraite commencent à enfler, Hamilton garde la tête haute, prêt à affronter de nouveaux défis, malgré un environnement technique qui ne joue clairement pas en sa faveur.

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