
Lewis Hamilton en perdition chez Ferrari : un nouveau fiasco à Djeddah

04/21/2025 03:10 AM
Arrivé chez Ferrari avec de grandes ambitions, Lewis Hamilton vit un début de saison F1 2025 pour le moins délicat. Lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite à Djeddah, le pilote britannique n’a jamais trouvé ses marques au volant de la SF-25. Résultat : une modeste septième place à l’arrivée, loin des standards auxquels il a habitué le paddock.
Pendant que Charles Leclerc décrochait une belle troisième place et offrait un podium à la Scuderia, Hamilton n’a jamais pu se mêler à la lutte en tête. Rapidement passé sixième après avoir dépassé Carlos Sainz, le Britannique a ensuite été doublé par la McLaren de Lando Norris, en pleine remontée. En fin de course, il a tenté de rattraper Kimi Antonelli, son successeur chez Mercedes, sans succès.
Une voiture qu’il ne comprend pas
Interrogé après la course, Hamilton n’a pas mâché ses mots. À la question de savoir s’il s’était senti à l’aise à un quelconque moment dans sa monoplace, sa réponse a été claire : "Non. Pas une seule seconde."
Et d’ajouter : "La voiture a clairement du potentiel, Charles l’a démontré. Mais pour moi, rien ne fonctionne."
Malgré des réglages modifiés entre les relais, Hamilton affirme que l’équilibre de la voiture ne lui convient toujours pas : "Premier relais : sous-virage, la voiture refusait de tourner. Deuxième relais, un léger mieux, mais toujours aucun rythme. C’était une course horrible."
Aucune explication, aucune solution à l’horizon
Pire encore : Hamilton semble incapable d’identifier l’origine de ses difficultés : "Je n’ai pas de réponse. Je ne ressens rien de particulier, mais rien ne va non plus. C’est frustrant."
Avec un ton fataliste, il confie ne pas s’attendre à des améliorations avant le Grand Prix de Miami, voire d’ici la fin de saison :
"Il n’y a pas de solution pour le moment. On va devoir subir."
Un début de saison inquiétant
Après un coup d’éclat lors de la course sprint en Chine, où il s’était imposé depuis la pole position, Hamilton semble avoir perdu le fil. Trois Grands Prix plus tard, le constat est amer : l’adaptation à la Ferrari 2025 est loin d’être une réussite. Et la suite de la saison s’annonce longue pour le septuple champion du monde, toujours en quête de sensations.